CHAPITRE I
La nuit était lourde, poisseuse. C'était une de ces nuits d'été, emplie d'électricité.
Le manoir se réflétait dans le bassin du parc, au côté de la lune rousse et pleine. Tout était calme, serein. Hormis le bruissement léger de la fine brise dans le feuillage des vénérables arbres du parc et sans les croassements amoureux des grenouilles, Sumi, accoudée à la balustrade du balconnet aurait pu se croire arrivée sur une ìle paradisiaque déserte.
Ses cheveux de jais, caressaient la courbe fine et ferme de ses épaules nues. Son ventre plat collé à la barrière ondulait d'avant en arrière, rythmant une mélodie que seul son corps en sueur entendait et ressentait à chaque pression des mains de cet homme, collé à sa croupe, sur toute la surface de son dos.
Elle commençait totalement à se laisser aller, ne réagissait que par les caresses et les pressions de ces mains, énormes, puissantes mais si douce, que par moment, elle avait l'inpression qu'un papillon frôlait son épiderme.
Sa peau, réceptive, était couverte par la chair de poule, mais cette sensation, pour une fois, ne venait pas d'une peur ou d'un sentiment de froid, mais bel et bien d'un bien être sensuel.
Elle rêvait que le temps s'arrête, que cette sensation reste à jamais, que ses mains de géant, continue et continue jusqu'à l'extase sensorielle.
Combien de massage dit de détente a-t'elle déjà expérimenté. Combien de fois elle a cru avoir découvert LE massage salvateur. Mais là, plus rien à voir, c'était une renaissance, une totale découverte. Lorsque ces mains remontaient tout en frôlant délicatement la peau, venaient se poser dans le creux des épaules et commençaient leurs douces courses rotatives, puis, progressivement appuyaient sur les zones réceptives, avant de se relâcher, et à nouveau, pression rotative.
Son corps commençait à s'enflammer. une douce chaleur irradiait de tous ses pores, son bas ventre n'était plus que fusion. une chaude lave parfumée commençait à suinter entre ses cuisses lisses et musclées.
Le géant, au coprs puissant, agréablement dessiné par une musculature d'un homme pratiquant d'innombrables sports, remarquait la transformation de cette femme rebelle, insoumise en une femme désirante, ouverte.
Il commençat à masser délicatement ce cou long, solide, puis ses mains descendirent aux épaules, les épousa, les caressa avec une douceur plaintive.
Lorsqu'elles se relâchèrent complétement, il descendit le long de la colonne, faisant virovolter ses doigts sur chaques vertèbres, avant d'écarter chaque main en direction des bras en appuyant à donner sensation à Sumi qu'il voudrait décoller sa peau. la sensation de chaleur devenait gridissime dans son organisme.
Puis, ses deux puissant bâtoirs, virent recouvrir ces deux globes, lisses comme la peau d'un bébé, posés haut sur des jambes interminables. Là elle se dit que si son coeur cessait de battre à la seconde, elle ne pouvait rien regretter. Au lieu de cela, ces énormes mains commencèrent à les masser, les éloigner l''un de l'autre. De temps à autre, un doigt, léger comme la plume d'un colibri, remontait le long de la gorge avant de rebrousser chemin et s'arrêtant à la limite du volcan, chaud, exaltant des efluves enivrantes et chaudes.
Instinctivement, elle se cabra encore plus sur la rembarde, écarta légèrement ses longues jambes. Venait au contact de ce doigt inquisiteur, qui parfois, durant son passage dans cette gorge avenante, s'attardait autour de l'entrée de ce gouffre qui palpitait à chaque effleurement.
Ne tenant plus, Sumi se retourna, et plongea son regard de braise dans ces yeux verts, ou l'on avait l'impression d'y voir l'infini.
Sa poitrine, gonflée à l'extrême, palpitante de désirs, d'où, deux pointes, tendues, frétillantes, dardaient en direction de ce torse imberbe, sur-puissant, attendait que ces deux mains, viennent se poser sur ces perchoirs, viennent caresser la courbure, les séparer délicatement pour que ce doigt conquistator viennent découvrir ces monts et gorge.
Son ventre n'était plus que feu et lave. Elle sentait gonfler son bouton, s'ouvrir ses pétales. Vivement que ces carreses descendent, viennent apaiser ses désirs.